Paulo da Silva nasceu em Portugal, em S. Pedro do Sul, a 10 de janeiro de 1908. Vivia em França, também numa cidade termal: Volvic (Puy-de-Dôme). Preso numa rusga, foi deportado a 21 de maio de 1944, a partir de Compiègne para o campo de Neuengamme, onde recebeu o número de matrícula 31.228. Foi posteriormente transferido para o subcampo de Fallensleben, que fornecia mão-de-obra a uma fábrica da Volkswagen. Foi depois transferido para outro subcampo – o de Wöbbelin junto da cidade de Ludwigslust. Paulo da Silva foi libertado a 2 de maio de 1945. No campo principal de Neuengamme ficara o seu relógio, aprendido pelas autoridades do campo no momento da chegada, que ficou depois da guerra à guarda do ITS. Em 2020, e porque nem Paulo da Silva, nem nenhum dos seus familiares o reclamara apesar dos esforços despendidos pelo ITS, o relógio foi cedido condicionalmente ao Museu Nacional da Resistência e da Liberdade (Peniche) da Direcção-Geral do Património Cultural.
Paulo da Silva est né au Portugal à S.Pedro do Sul, une ville thermale, le 10 janvier 1908. C’est dans une autre ville thermale, Volvic (Puy-de-Dôme), qu’il s’installe après son émigration en France. Arrêté dans une rafle, il est déporté le 21 mars 1944, depuis Compiègne, vers le camp de Neuengamme, où on lui attribue le numéro matricule 31.228. Puis, il est transféré dans le sous-camp de Fellensleben, qui fournissait de la main d’œuvre à une usine de Volkswagen. Plus tard, il est transféré dans un autre sous-camp – celui de Wöbbelin, près de la ville de Ludwigslust. Paulo da Silva a été libéré le 2 mai 1945. Le camp principal de Neuengamme, conserve la montre qui lui a été confisquée par les autorités allemandes lors de son arrivée. Après la guerre, la montre reste sous la tutelle de l’ITS. En 2020, alors que ni Paulo da Silva, ni aucun de ses proches ne l’avait réclamée, malgré les efforts de l’ITS pour la restituer, l’objet est cédée, sous conditions, au Musée National de la Résistance et de la Liberté (à Peniche), sous tutelle de la Direction générale du patrimoine culturel. Elle a été montrée au public, pour la première fois, dans le cadre de l’exposition sur la déportation, tenue à l’Assemblée de la République, du 5 au 24 février 2023.